Dernièrement, un pique-nique shibari a été tenu au parc de Maisonneuve. Ce genre de pique-nique a ses origines dans l’art nippon. D’ailleurs, shibari est un mot japonais qui veut dire attaché. Cet art de ficelage tient des pratiques japonaises pratiquées dans le plus grand secret des donjons, mais qui s’invite depuis quelques années à la lumière du jour.
Dimanche dernier, des promeneurs ont vu avec la plus grande surprise des jeunes liés et suspendus en haut des arbres dans des positions bizarres, et ce dans le parc de Montréal. Cela a été mené sous la direction d’Isabelle Hanikamu.
Cette dernière qui n’est autre que la fondatrice du dojo Kinbaku, a organisé ce pique-nique pour faire connaître cette tradition nippone aux autres personnes. Elle avoue même qu’elle en est adepte et qu’en tant que telle, elle pratique cet art au moins deux heures par jour et qu’en absence de modèle, elle se ligote elle-même.
Ce genre d’art englobé sous le terme de bondage, constitue des jeux purement sexuels que l’on aurait honte de montrer à la lumière du jour, c’est pourquoi d’ailleurs, il a toujours été pratiqué dans le secret des donjons. Mais dans ce genre de pique-nique, aucun aspect érotique ne serait mis en évidence et aucun aspect choquant ne serait aperçu sur les lieux. Cet évènement viserait à montrer aux gens que les adeptes du ligotage ne sont pas toutes des personnes sexuellement déviantes. Et d’ailleurs, la sécurité est ici primordiale, le « shibariste » vérifie à chaque instant, que ses modèles ne soient exposés à aucun problème.